Poser des tuiles : Les points à connaître pour réussir son projet

Sommaire

• Qu’est-ce qu’une tuile mécanique ?

• Généralités sur la pose de la tuile mécanique

• La pente de toiture

• Le support : chevrons et liteaux

• L’écran de sous-toiture : un complément essentiel ?

• Lattage : base essentielle pour poser des tuiles

• Fixation des tuiles : assurer la tenue de la couverture

On distingue plusieurs types de tuiles en terre cuite : tuile plate, tuile canal, tuile mécanique petit ou grand moule, ou encore tuile plate mécanique. Bien que les techniques de pose de tuile mécanique puissent varier selon les régions et les modèles, les principes de base restent similaires, quel que soit le format utilisé.

Les tuiles mécaniques sont équipées d’un système d’emboîtement (simple, double ou triple). Ce dispositif facilite la pose de la tuile, garantit une couverture étanche et réduit la charge supportée par la charpente. Plus légère et plus rapide à poser que les tuiles traditionnelles comme la tuile plate ou la tuile écaille, elle nécessite également moins de liteaux, ce qui simplifie le lattage en toiture et accélère la mise en œuvre. 

Qu’est-ce qu’une tuile mécanique ?

Quelques exemples de tuiles mécanique

Où trouver de la tuile mécanique ?

Il est aujourd’hui facile de se procurer des tuiles mécaniques grâce à une offre variée adaptée à tous les budgets et projets.

Magasins spécialisés ou grandes surfaces

Les grandes surfaces de bricolage (GSB) proposent généralement plusieurs types de tuiles en stock, notamment les modèles standards de grandes marques.
Les enseignes spécialisées en matériaux de construction (parfois réservées aux professionnels) acceptent aussi souvent de vendre aux particuliers, avec des conseils techniques à la clé.

Marché de l’occasion : une vraie opportunité

Les plateformes en ligne comme Leboncoin regorgent de tuiles neuves ou anciennes, issues de fins de chantier ou de rénovations. Cela représente une excellente alternative économique pour vos petits projets (abri de jardin, cabane, extension…).

Acheter localement présente plusieurs avantages :

• Respect plus facile du PLU (Plan Local d’Urbanisme), notamment en matière de teinte ou de type de couverture en tuile.

• Meilleure harmonisation esthétique avec les toitures environnantes.

• Réduction des coûts de transport et impact écologique moindre.

C’est donc une solution idéale pour poser des tuiles sur un petit projet tout en respectant l’environnement et votre portefeuille.

Généralités sur la pose de la tuile mécanique

La pose des tuiles en terre cuite à emboîtement (appelées aussi tuiles mécaniques) – est encadrée par les Documents Techniques Unifiés (DTU) de la série 40, et plus particulièrement le DTU 40.21. Ce document définit les règles de pose, de lattage, de contre-lattage et de ventilation adaptées à chaque situation.

Avant de poser des tuiles, une inspection de la charpente est indispensable pour vérifier l’état des chevrons et des liteaux. Les éléments endommagés doivent être remplacés. L'écartement des chevrons doit être compatible avec la section des liteaux, qui ne doivent jamais être inférieurs à 22 mm d'épaisseur. Chaque tuile s’emboîte sur la précédente et repose correctement sur le liteau grâce à ses tenons, assurant ainsi une pose régulière et une bonne étanchéité.

Le respect des pentes minimales est crucial pour la bonne évacuation des eaux. Ces pentes dépendent :

• de la zone de concomitance vent et pluie

• de la situation du bâtiment : protégée, normale ou exposée

• de l’altitude : au-delà de 900 m, des prescriptions particulières s’appliquent (fixation renforcée, ventilation adaptée, etc.).

• Du modèle de tuile utilisée

Zones climatiques définies par les DTU

• Zone 1 : Intérieur du pays, altitude < 200 m.

• Zone 2 : Bande atlantique (20 à 40 km), altitude de 200 à 500 m.

• Zone 3 : Littoral, zones montagneuses, altitude > 500 m.

Les zones énoncées ci-dessus reprennent les grands principes des cartes climatiques publiées dans le DTU, mais il est essentiel de vérifier localement la zone exacte dans laquelle se situe votre projet. Pour cela, vous pouvez consulter les documents techniques locaux, ou vous adresser à votre mairie ou à un professionnel du bâtiment.

Vous avez un projet de construction ?

N’hésitez pas à nous contacter ici : nous pouvons vous accompagner dans les étapes de conception et vous aider à adapter votre projet aux spécificités techniques et réglementaires locales.

La pente de toiture

La pente de la toiture est un facteur déterminant dans le choix du type de tuile. Elle influe directement sur l’évacuation des eaux et la durabilité de la couverture tuile. Il est donc essentiel de toujours se référer aux données techniques du fabricant, qui précisent les pentes minimales admissibles selon le modèle.

De manière générale, une tuile mécanique s’utilise sur des pentes minimales allant de 30 % à 90 %, (certains modèles peuvent être posés avec une pente encore plus faible) en fonction :

• du type de tuile (petit moule ou grand moule),

• de la présence ou non d’un écran de sous-toiture.

Un écran HPV (hautement perméables à la vapeur d’eau) permet souvent de réduire la pente minimale exigée. Le respect de ces seuils est essentiel pour garantir une couverture en tuile durable et étanche.

Un support sain et régulier est essentiel pour garantir la réussite de la pose de la tuile et la durabilité de la couverture en tuile. Avant d’entamer les travaux, une inspection minutieuse de la charpente est indispensable. Assurez-vous que les chevrons et liteaux sont en bon état, bien fixés, sans défauts majeurs, et capables de supporter le poids des tuiles mécaniques. Les éléments détériorés doivent impérativement être remplacés.

• L’appui minimal des liteaux doit être de 35 mm de largeur en partie courante, et 30 mm aux extrémités (abouts).

• La différence d’altimétrie tolérée entre deux chevrons (planéité relative) est de 1/100 de l’entraxe, sans jamais dépasser 10 mm.

• Ces tolérances sont fondamentales pour garantir un lattage toiture régulier, assurant une bonne répartition des charges et une pose des tuiles conforme.

Il est recommandé d’effectuer un premier calepinage de la tuile dès cette étape, afin de s’assurer que les dimensions de la toiture permettent une pose correcte et conforme à la tuile choisie, selon la méthode décrite ici.
Dans le cas contraire, il peut être judicieux d’ajuster les débords de toit (à la hausse ou à la baisse) en fonction des dimensions utiles de la tuile, pour garantir une bonne adaptation sans découpe excessive.

Le support : chevrons et liteaux

L’écran de sous-toiture : un complément essentiel ?

L’écran de sous-toiture joue un rôle crucial dans la pérennité d’une couverture en tuile. Il sert à compenser les défauts ponctuels d’étanchéité des tuiles, notamment en cas d’usure (ex. : tuile devenue poreuse), ou dans des conditions climatiques difficiles : neige poudreuse portée par le vent, fortes pluies ou rafales. Il constitue une barrière secondaire contre les infiltrations et renforce la durabilité de l’ensemble.

Pourquoi installer un écran de sous-toiture ?

• Il protège l’isolation en cas de combles aménagés.

• Il assure une ventilation correcte entre la couverture et l’isolant.

• Il permet de diminuer la pente minimale admissible de la toiture.

• Il améliore l’étanchéité globale, en particulier si vous utilisez des tuiles d’occasion.

À noter : pour des constructions légères (abris de jardin, cabanons), l’écran reste facultatif si le risque d’infiltration est faible. Mais il représente un petit investissement utile pour sécuriser durablement votre toiture.

On privilégiera les écrans dits HPV (hautement perméables à la vapeur d’eau) avec Sd ≤ 0,1 m, qui favorisent l’évacuation de l’humidité vers l’extérieur.

• L’écran est posé perpendiculairement à la ligne de plus grande pente, en lés successifs de l’égout vers le faîtage.

• Il est fixé provisoirement par des agrafes ou des clous dans les zones de recouvrement.

• La fixation définitive est assurée par une contrelatte en bois.

Règles de recouvrement

Pour une pente < 30 % : recouvrement de 20 cm entre lés.

Pour une pente ≥ 30 % : recouvrement de 10 cm.

Les jonctions transversales doivent également être recouvertes de 10 cm.

Ventilation et contre-lattage

Le contre-lattage consiste à poser des liteaux verticaux (appelés contrelattes) directement sur l’écran de sous-toiture. Ces contrelattes servent à :

• Créer une lame d’air ventilée.

• Offrir un support solide pour le lattage toiture horizontal (liteaux porteurs des tuiles).

Les contrelattes doivent avoir des dimensions minimales de 20 mm d’épaisseur et 36 mm de largeur. Elles sont fixées au droit des chevrons, par clouage ou vissage tous les 40 cm.Cette configuration assure à la fois la ventilation en sous-face de la couverture et un ancrage fiable pour la pose des liteaux.

Les jeux entre les tuiles ne suffisent pas à assurer une ventilation efficace. Celle-ci doit être assurée par :

• une entrée d'air en bas de toiture (égout),

• une sortie d'air en haut de toiture (faîtage).

Deux approches sont possibles :

1. Systèmes de ventilation linéaire en faîtage et en égout.

2. Tuiles de ventilation (type chatières), disposées en quinconce, sur une ligne basse et une ligne haute.

Surface de ventilation requise

Pour simplifier les calculs, on utilise la règle suivante :

Surface d’aération = Surface projetée (horizontalement) de toiture (en m²) ÷ 3000

Exemple :
Pour une toiture de 100 m² → 100 / 3000 = 0,033 m² = 330 cm²
Cette surface doit être répartie équitablement entre l’entrée d’air en bas et la sortie d’air en haut de la toiture.

Je tiens à préciser que cette règle n’est pas la seule applicable : d’autres formules peuvent s’appliquer selon les cas particuliers. Toutefois, elle permet de couvrir une large majorité des configurations de toiture rencontrées en pratique.

Lattage : base essentielle pour poser des tuiles

Le lattage toiture assure le support direct des tuiles. Sa mise en œuvre doit être précise pour garantir une pose de la tuile conforme et durable, en tenant compte des contraintes mécaniques et climatiques.

Dimensions et entraxe

La section des liteaux dépend de l'écartement des chevrons qui ne doivent jamais être inférieurs à 22 mm d’épaisseur. En pratique, on utilise généralement des liteaux de 27 × 40 mm, posés avec un entraxe de 60 cm entre chevrons. Cette configuration convient à la plupart des situations, y compris dans les zones à charges de neige modérées.

Les liteaux sont fixés sur les chevrons ou les contrelattes perpendiculairement à la pente.Il est essentiel de respecter l'espacement recommandé par le fabricant des tuiles, car il varie selon le type de tuile utilisé. Cet espacement est appelé le pureau.

Le pureau, késako ?

Le pureau est la distance d'écartement entre deux liteaux successifs. Il dépend du type de tuile utilisé et est souvent indiqué par le fabricant. Certaines tuiles ont un pureau fixe, d’autres un pureau variable (avec tolérance de recouvrement).

Si vous n’avez pas la fiche technique

Dans le cas où vous avez récupéré des tuiles d’occasion, vous pouvez vous référer aux inscriptions situées au dos des tuiles pour identifier le fabricant et les caractéristiques du modèle.

Si malgré cela, vous ne parvenez pas à obtenir la fiche technique, il n'est pas possible de déterminer le pureau minimum et maximum en mesurant la longueur totale de 11 tuiles emboîtées (de tenon à tenon), puis en divisant cette mesure par 10.

1. Sélectionnez 11 tuiles identiques.

2. Posez-les à l’envers, emboîtées, sur une surface plane.

3. Tirez-les pour mesurer la longueur totale L en position allongée (maxi), ensuite resserrez-les pour mesurer la longueur I en position minimale.

   Ces mesures, de tenon à tenon, vous donnent les extrêmes de pureau possibles.

Calcul du calepinage de chaque rang

Exemple avec la tuile PROVINCIALE de Edilians Ste Foy avec un pureau variable entre 29 et 33 cm.

Pour un rampant de 447 cm, avec une tuile au pureau variable de 29 à 33 cm :

• 447 ÷ 29 = 15,41 rangs

  447 ÷ 33 = 13,53 rangs

Pour un résultat équilibré :

• 447 ÷ 14 = 31,92 cm de pureau → conforme à la plage admissible.

Vous pourrez donc répartir vos liteaux selon ce pureau sur tout le rampant.

Mise en place du premier rang (l’égout)

· Le bas des tuiles d’égout doit déborder dans la gouttière ou chéneau d’au moins 5 cm.

L’inclinaison des tuiles d’égout doit être identique à celle des rangs supérieurs. Pour cela, elles sont accrochées en partie haute sur un liteau, tandis que leur partie basse repose sur un dispositif de maintien (chanlatte, liteau surélevé, planche d'égout, liteau de ventilation). Ce système permet de reproduire la même pente que si la tuile reposait sur une autre tuile du rang inférieur.

Si aucun système de récupération d’eau n’est prévu, veillez à écarter suffisamment le bas des tuiles du support pour éviter les remontées d’eau.

Mise en place du dernier rang (près du faîtage)

Le dernier rang doit laisser 30 à 50 mm d'espace entre le haut des tuiles et le faîtage afin de permettre une fixation efficace et de garantir une ventilation correcte au sommet de la couverture.

L’ajustement dépendra de la forme du toit (un pan, deux pans…) et de la présence d’accessoires de finition (solin, tuile faîtière, etc.).

Et si la tuile ne rentre pas dans votre projet ?

Il arrive que la tuile choisie ne s’adapte pas parfaitement à votre toiture. Ce cas se présente notamment avec des tuiles à pureau fixe, ou lorsque le rampant est trop court, ne permettant pas d’ajuster le nombre de rangs malgré un pureau variable.

• Adapter les points de départ et d’arrivée :
  Il est possible de gagner quelques centimètres en ajustant légèrement la position du premier et du dernier rang, mais cela reste limité.

• Utiliser une bande métallique (larmier) :
  Une bande de zinc ou d’acier galvanisé, appelée larmier, peut être fixée en bas de pente. Le premier rang de tuiles doit la recouvrir d’au moins 8 cm. Cela permet de compenser un écart tout en assurant une finition propre. Cette solution nécessite toutefois de disposer d’une plieuse à zinc ou d’éléments préformés.

• Jouer sur le débord de toiture :
  En modifiant la longueur des chevrons (lors de la conception), on peut ajuster la longueur de rampant pour qu’elle corresponde au pureau du type de tuile choisi.

• Changer de modèle de tuile ou de couverture :
  Si malgré les adaptations, la pose des tuiles reste impossible sans découpe ou modification majeure, il faudra envisager un autre modèle ou un autre système de couverture tuile.

Le calepinage dans la largeur (alignement latéral)

Le calepinage ne concerne pas uniquement la hauteur, mais aussi la largeur de la toiture, afin d’éviter des découpes inesthétiques ou des raccords complexes en rive.

Les ournes : késako ?

Le traçage des ournes permet d’assurer l’alignement latéral régulier des tuiles. Il s’agit de repères tracés sur la toiture qui servent à contrôler l’écartement horizontal des tuiles.

Comment tracer les ournes :

• Déterminez la largeur utile de votre tuile (zone effective de couverture).

• Tenez compte de la finition latérale : tuile de rive ou bandeau en zinc.

Exemple avec la tuile PROVINCIALE de Edilians Ste Foy avec une largeur fixe d'environ entre 22 cm.

Tuile de largeur utile : 22 cm
Tuiles de rive gauche/droite : 1,3 cm / 5 cm
Largeur toiture : 664,3 cm (dimension choisie aléatoirement)

• 664,3 – 1,3 – 5 = 658 cm à recouvrir
  658 / 22 = 29,9 tuiles → arrondi à 30 tuiles
  Largeur utile réelle : 658 / 30 = 21,93 cm

Personnellement je préfère tracer une ourne toutes les 10 tuiles :
21,93 × 10 = 219,3 cm → chaque portion de 10 tuiles doit couvrir cette distance.

Cas particulier : tuiles à joints croisés

Dans ce cas, on ajoute une demi-ourne au calepinage, soit la largeur d’une ourne moins la moitié de la largeur d’une tuile.

Exemple : 219,3 – (21,93 ÷ 2) = 208,3 cm

Ce repère vous permet de contrôler les décalages et de prévoir si vous terminez un rang avec une tuile entière ou une demi-tuile.

Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Si vous constatez, après calepinage, qu’il est impossible de poser les tuiles sans découpes, il est conseillé de réajuster votre projet :

• Adapter les débords de toit dès la conception,

• Changer de tuile selon les possibilités du chantier.

Planifiez correctement dès le départ : un bon calepinage permet de poser des tuiles sans découpe, d’assurer la bonne pose tuile de rive, et de garantir une couverture en tuile esthétique, solide et durable.

Besoin d’aide pour votre calepinage ?

Nous pouvons vous accompagner dans l’étude de votre toiture, intégrer les spécificités de votre tuile, et fournir vos plans de fabrication complets, c'est par ici

Fixation des tuiles : assurer la tenue de la couverture

La fixation des tuiles est un point clé pour garantir la stabilité et la résistance au vent de la couverture en tuile, notamment en altitude ou dans les zones exposées.

Elle dépend de plusieurs facteurs :

• La zone de vent,

• L’altitude du bâtiment,

• La pente du toit,

• La présence ou non d’un écran de sous-toiture.

Moyens de fixation

Les tuiles peuvent être fixées :

• Par clous ou vis

• À l’aide de crochets ou clips spécifiques, adaptés aux tuiles mécaniques.

Ces fixations sont particulièrement recommandées pour les zones exposées au vent, les fortes pentes ou les altitudes supérieures à 900 m. Il est difficile d’établir une règle générale, car selon les situations, une couverture en tuile peut ne nécessiter aucune fixation, ou au contraire exiger la fixation de chaque tuile.

Raccords et traitement des points singuliers

Les points singuliers d'une toiture (rives, noues, faîtages, arêtiers…) nécessitent une attention particulière pour garantir à la fois l'étanchéité et l’esthétique de la couverture en tuile. Ce sont souvent des zones sensibles, exposées au vent, à l’eau ou aux mouvements structurels.

Raccord sur rive biaise

Lorsque votre toiture n’a pas une forme parfaitement rectangulaire, vous devez adapter la pose des tuiles sur les rives en biais. Cela implique :

• Une découpe précise des tuiles à la disqueuse, le long de la rive.

• La mise en œuvre d’un élément de zinguerie (ex. : couloir en zinc, bandeau de recouvrement) pour assurer la protection de la rive contre les infiltrations.

Raccord sur noue et arêtier

Comme pour les rives, les noues (rencontre de deux versants formant un angle rentrant) et les arêtiers (angle sortant) exigent une coupe des tuiles ajustée à la forme de la toiture.

• Les tuiles sont découpées à la forme, puis posées avec un recouvrement suffisant.

• Un accessoire métallique (noue en zinc ou aluminium) est utilisé pour canaliser les eaux.

• Ces zones doivent rester ouvertes pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie et éviter l’accumulation de débris (feuilles, mousse…).

Ces dispositions feront l’objet d’un article plus détaillé.

Faîtage et arêtiers :

Les tuiles faîtières sont fixées mécaniquement ou scellées, selon le système retenu, vous pouvez utiliser un closoir ventilé pour garantir :

• L’étanchéité à l’eau et à la poussière,

• Une ventilation en partie haute de la couverture.

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